5 mars ASSEMBLEE GENERALE (Mairie de SEYNOD)

Rapports divers

Rapport moral et d'activités par Michel Germain Président

Chers amis

 

 

 

         Nous voilà donc réuni aujourd’hui pour la 26è assemblée générale de notre société.  Il me faut vous faire un rapport tant moral que d’activités.

 

L’année écoulée fut douloureuse pour beaucoup de nos compatriotes, certes. Nous, nous avons déploré le départ de Louis TERREAUX, ancienne Plume d’or, ainsi que le décès subit du fils de Jean Charles Vandenabeele. Malgré tout nous avons continué d’avancer. Même si cela ne fut pas aisé tous les jours.

 

 

 

         L’année débuta par un remarquable 25è Printemps du Livre, organisé de main de maître par Marianne HENRIET. Dans cette immense salle de Mercury (Savoie) il y eut beaucoup d’auteurs, une excellente ambiance, beaucoup de contacts avec les Savoyards et même avec un ancien ministre ! Un très grand bravo et de chaleureux remerciements à Marianne.

         A la suite de la défection de Bruno, nous nous sommes attelés à la réalisation du Point à la Ligne n°9. Je ne sais s’il a été un succès mais les échos que j’en ai eus sont très favorables et j’ai bien peur qu’il faille recommencer en 2017, à moins que quelqu’un se sente capable d’assurer la mise en pages… Un grand merci à tous pour vos envois, à Jean Claude BIBLOQUE et à Christophe Lansard qui acheva l’impression.

         Concernant les Plumes, nous avons dû, comme l’an passé, les décerner en deux étapes. Tout d’abord le 14 septembre, nous avons remis la Plume d’Or à Josette Joffo, lors d’une cérémonie fort sympathique dans le salon d’honneur de la Mairie de Seynod. Il y avait foule et je voudrais remercier très fortement Françoise Camusso de son aide si précieuse, ainsi que le service de la culture et Isabelle Berrod. Quant à la Plume de vermeil, nous avions décidé de la remettre à Amédée THEVENET lors des journées de Clermont. Ce fut là-encore une belle réussite. La Municipalité avait, sur nos conseils, décidé d’élever au rang de citoyens d’honneur  Amédée et Simone HERBULOT.  Nous avons ce jour-là fait des heureux. Et c’est bien ainsi.

         Un grand changement est intervenu cette année passée concernant les Vendredis de Malaz. Ceux-ci se sont arrêtés. Après 20 ans de bons et loyaux services, nous avons mis un terme à cette manifestation. Créée en 1995, elle répondait en son temps à un besoin, voire à une demande. Je remercie très forts toutes celles et tous ceux qui s’en sont occupé : Léon GANTELET, Hélène SORIS et son époux, Bernard PACCOT et Bruno ARTS sans oublier tous ceux qui ont donné un coup de main ponctuelle et le service de la culture de la Ville de Seynod. Poussé par la Municipalité seynodienne, nous avons décidé de repartir sous une autre forme en créant les Vendredis de la SAS. Nous reparlerons de son fonctionnement, mais en attendant sachez que le but est de mettre en avant des auteurs de la SAS.

Puisqu’on parle de créations, j’ai créé cette année le site SASRETRO, que vous pouvez consulter en tapant uniquement SASretro puisque je l’ai fait référencer chez Googol via Jimdo. C’est notre histoire à tous…

         Permettez-moi de remercier Bernard PRETRE pour son engagement pour l’annuaire 2016, Jean Paul CLERET pour son énergie déployée pour réussir le prochain Printemps du livre, Marie Jo Thabuis pour sa « direction » du CPR, Jean Claude BIBLOQUE pilier de la SAS qui ne fait pas que s’occuper des finances et tous les membres qui viennent aux CA (je rappelle qu’ils sont ouverts à tous) : Roger MOIROUD, Jean René FARRAYRE, Madeleine COVAS, Jean TRAVERS, Geneviève BIFFIGER, Jacques GROUSELLE, Léo GANTELET et Michel BERTHOD… Je voudrais que tous prennent conscience de l’énergie dépensée bénévolement par cette douzaine de sociétaires présents aux 4 réunions du CA, là-haut sur la colline de Saint-Martin.

         Je terminerai mon propos par un appel renouvelé. Nous constatons depuis presque toujours qu’un certain nombre de sociétaires nous manquent. Nous constatons également que beaucoup ne répondent pas à nos appels, qu’il nous faut multiplier les rappels, parfois sans résultats…

 

La SAS a besoin de nous tous pour survivre. Elle doit survivre et elle survivra si nous en donnons les moyens. Rejoignez-nous même pour action ponctuelle comme ont pu le faire d’autres avant vous…

Je vous remercie du fond du cœur et pensez à ma demande pour 2017. Bonne assemblée générale à tous.

 



Le 12 mars dans le cadre du 4è festival de la Francophonie, la SAS et la mairie de Seynod ont organisé un salon international à Cap Periaz. Ouvre 24 auteurs de la SAS,

il y avait 5 auteurs Suisses et une Valdotaine.

Discours d'ouverture du Président Michel Germain

 

La SAS en deux mots : 140 membres, des activités florissantes tout au long de l’année : Lire sur la Colline, Printemps du Livre, les Vendredis de la SAS Café Natura, le salon de Clermont, les publications comme l’Annuaire des auteurs savoyards et Point à la Ligne et la cérémonie des plumes. Cette année, après Christophe Barbier et Joseph Joffo, nous remettrons la Plume d’or à Maryline Desbiolles, prix Femina 1999.

 

Parlons un peu le Français… car je suis un peu inquiet !

         Les gens d’aujourd’hui ne sont pas tout à fait comme ceux d’avant lorsqu’il s’agit de notre langue La faute à qui ? Au smart fone, à l’aie fone, à l’aie pade, pas à l’EPAD, bref… Ils parlent une langue que je ne maîtrise plus tout à fait.

Alors je vous envoie des SMS, des MMS avant de DCD.

 

Tout d’abord, je paye l’IR à défaut de m’acquitter de l’ISF, voire de l’IS. Par contre je paye madame le Maire, la TFPB et même la TFPNB. De plus, vous m’imposer la TH !, même si mon PIB  ou mon PNB perso, c’est selon, n’est pas terrible, bien que j’ai l’HD, l’HDMI et l’USB3 à défaut de la 5G! Ne payant pas l’IS, je ne paye pas non plus la CFE, ni la CVAE, pas plus que la TASCOM, mais la CSG si, tout comme la TFBNB et la TEOM. Hé oui, je n’habite pas dans les DOM, ni dans les TOM et je ne suis pas les TOE…

 

Récemment je suis allé au CAUE, afin de parler de la TDENS. J’ai vu un type de la CGT ou de la CFDT, ou TC, chargé des TPE et des TPI me renseigner sur la TLPE. Je suis reparti j’ai rien compris. En bas, j’ai fait le plein et vlan j’ai pris la TIPP dans le portefeuille ! Je suis à la SACD, je paye la SACEM-SPRE même si je n’habite pas un HLM… Ma voisine, le H elle aime. Je vais arrêter là ce délire car vous allez bientôt me faire payer la TGAP !

 

On peut aussi jouer avec les lettres…

J’ai pris le TGV, avec 4 AB, BCBG, 13 OQP. Le plus AG était AP par son bréviaire, il avait fait son service dans la 2èDB. Le plus jeune, prénommé DD lisait une BD, la tête BC. Les deux autres parlaient fort, le moins AG ne voulait rien CD, tant il était AI pour avoir AJ… Il semblait tenir au CD ou au DVD en HD. Moi l’AT, je les regardais HO, sans rire, lorsque 20 à passer la DS DT, ne ancienne de la DST qui fait la pub pour un NGV sur la TV. Un blanc courut le wagon. AV Maria….

 

         Et encore je ne vous parle pas de la réforme avec un R majuscule (tiens les majuscules, un truc bizarre en grande voie de disparition). Que dire des accents grave et aigu qui changent de crèmerie. Par contre, on élide le circonflexe sur le I et le U sauf sur certains U !! C’est ambigu sans tréma, mais au féminin il y a un tréma de quoi trémater !  Le jeune qui jeune ou des jeunes déjeunent après un jeune : bonjour les dégâts.  Et comme les liens entre les gens semblent bien distendus, on a ajouté des tirets tout partout. Heureusement Prie-Dieu et trompe-la-mort restent invariables… Et puis, il y  a encore les verbes qui ne se conjuguent plus comme au temps d’avant, les mots étrangers francisés (çà c’est plutôt bien).

 Plutôt à écrire avec un circonflexe ou pas ? On n’enlève pas le chapeau de gendarme sur les O. On a même créé, pour faire plaisir aux cancres las de faire des fautes, l’invariabilité de certains participes passés. Attention pas tous !!

 

Enfin je vous souhaite bien du plaisir… Aujourd’hui, mais tout ira bien car vous savez tous « Lire sur la colline » et je vous souhaite une heureuse journée.


 

25è PRINTEMPS DU LIVRE a CONTAMINE-SUR-ARVE

 

Discours du président

La Société des Auteurs savoyards est particulièrement heureuse d’être parmi vous aujourd’hui. Créée en 1991, regroupant plus de 120 membres elle cherche à promouvoir, le livre, la lecture et les auteurs savoyards. Pour ce faire, nous publions en alternance, l’annuaire de tous les auteurs des Savoie, et la revue Point à La ligne qui présente les dernières nouveautés. Nous avons créé le Cercle des poètes retrouvés et les Vendredi de la SAS. Nous organisons chaque année deux salons : le Printemps du Livre qui alterne en Savoie et en Haute-Savoie. (Merci de nous recevoir cette année) et le salon de Clermont dans le magnifique cadre du château le 3è dimanche de septembre. Et puis nous remettons les Plumes d’Or, de Vermeil et de cœur aux auteurs méritants.

 

Les plumes d’or ont des noms prestigieux, comme Jean Christophe Rufin, Michèle Tourneur, Chaoying Duran Sun, Joseph Joffo ou Christophe Barbier pour n’en citer que quelques un.

 

Voilà vous savez l’essentiel de notre société et je voudrais remercier chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour que ce 25è Printemps du livre soit une totale réussite et tout particulièrement madame ……. Et toute la municipalité ainsi que les employés et bien sûr Jean Paul Cléret pour la Sas.

 

         Il est de tradition qu’à chaque printemps, mes contorsions sur les lettres de notre alphabet fleurissent. Permettez-moi de vous embarquer dans la lettre N rassurez-vous point trop complexe.

 

 

 

Nabuchodosor n’était ni nabatéen, ni nahua et pourtant, il avait de la bouteille. Il ne parlait pas le nahualt et ne payait pas en naïra. Il portait une grande robe de nankin, sous in linge en nansouk blanc, lorsqu’il entrait dans le naos de Nauplie, un napel noir à la main. Sous le narthex, la foule humait le nasitort, où s’aventuraient des natices ou quelques naucores de nauplius. Après quoi, le navarque partait naviguer sans se retourner.

 

Sous la grotte, tout contre le neck, étaient des Néanderthaliens, néanmoins ancêtres des néanthropiens qui observaient des nécrobies nécrophages et nécrosés qui aimaient le saint nectaire ! C’était disaient-ils le nec plus ultra ! Ils n’aimaient pas bosser pour des nèfles et avaient fait néantiser tous les néfliers néfastes et même les négundos. Ils appréciaient grandement les nématodes némathelminthes, ainsi que les némertes néoblastes ou même encore les nepetas, surtout la nuit de la néoménie. Certains de leurs jeunes étaient atteints de néotonie ou de neurinome  pour avoir consommé trop de néopilina. Et même le népenthès, remède miracle contre la tristesse, n’y pouvait rien.

 

Ça remue les neurones et ne restez pas au stade neurula. A bien vous regarder, on dirait des neutrinos néantisés sous un niaouli du Nicaragua admirant des nilgauts nilpotents cherchant le nirvana. Pendant ce temps des noctuelles de Noël, nostalgiques emportés dans le norois cherchent leur noumène, et pour éviter le numérus clausus, ces nyctalopes activent leurs nystagmus en avalant de la nystatine ne provenant nullement de la nyctaginacée.

 

Bref j’en ai trop fait pour aujourd’hui. Le Néant n’est pas à Contamine et je vous souhaite à tous un heureux Printemps du Livre.

 

 

 

Michel Germain

 

Le 3 avril 2016

 


PLUME DE COEUR 2016 (délivrée par les lecteurs de la médiathèque de Bonneville)

 

- Première : Madeleine Covas (pour PAROLES DE PROF)

 

 

- Deuxième : Roger Moiroud (pour MEURTRE A LA UNE)

 

- Troisième : Jean-Paul Cléret (pour GUETTEURS DE L'OUBLI)

 

- quatrième : Jean Travers (pour GRAND VIRAGE)

 

- Cinquième ex aequo : Ornella Lotti-Venturini (pour NOS COUSINS DU PIEMONT) et Michel Germain (pour JEHAN)