ANNEE 2009


2009

18è Printemps du Livre à DOMESSIN (Savoie)

4 avril

2009

Inauguration de la Maison de la Poésie

à Annecy le 7 mars (Michel Dunand)

Assemblée générale à Saint Martin le 7 mars

2009

Premier forum de la Francophonie à Seynod

2009

Journée du Patrimoine à Clermont le 19 septembre

Remise de la plume d'or à Jean Nicolas


PRESSE 2009



TEXTES 2009

ASSEMBLEE GENERALE

RAPPORT MORAL (2009)

 

Avant de vous parler de notre société, permettez –moi ’évoquer la disparition prématurée de nos amis. Ce fut pour nous une grande émotion et une grande tristesse. Au-delà des membres, nous avons perdu des amis : Roger Duteil avait un très grand talent de photographe, Robert Schuler avait écrit un émouvant témoignage sur son père mort en déportation  et Claude Castor, président de l’Académie du Faucigny était l’un des treize fondateurs de la S.A.S.

En souvenir de Louis Vuichard, membre fondateur, Henri Baud, Régine Boisier, René Bouvet, Paul Dufournet, Georges Hyvernat, Claude Jalle, Michel Gay, Félix Plottier, Samivel, Charles Socquet et Paul Vincent tous aujourd’hui disparus.

            Un de nos grands soucis, et vous allez dire que je radote… C’est la pérennisation de notre société. Pour cela, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés. Certains membres du CA assurent leurs tâches depuis plus de dix ans et aimeraient bien arrêter. Mais pour cela, nous devons trouver des volontaires pour les remplacer. Je voudrais notamment remercier Bernard Paccot, qui fut vice-président plus de 15 ans et qui donna beaucoup de lui-même pour assurer Les Vendredis de Malaz de longues années durant. Merci Bernard, la S.A.S. sait ce qu’elle te doit. Georges Bogey, qui s’occupa des relations avec la presse trois années durant, désire arrêter. Olivier Cornaz accepte de le remplacer dans cette tâche. Qu’ils soient particulièrement remercier tous les deux.

Nous attendons (la S.A.S. attend) toutes les bonnes volontés Merci.

            Je voudrais vivement remercier toutes celles et tous ceux qui, cette année encore, ont donné beaucoup de leur temps, de leur passion, voire de leur argent pour faire fonctionner notre société, à commencer par Juliette Châtel notre très chère secrétaire, qui assure avec brio et efficacité sa tâche, tout comme Jean Claude Bibloque à la trésorerie.  Merci à Bruno Arts (Vendredis de Malaz), à Georges Bogey (relations avec les médias), à Josette Buzaré (press-book), à Gérard Châtel (secrétariat et Point à la ligne), à Léo Gantelet (mairie de Seynod et salon de la Francophonie), à Jacques Grouselle (Bonneville), à Gilbert Jond (vice-président), à Bernard Prêtre et Jean Travers (Clermont), à Marijo Thabuis (C.P.R.) et à Richard Keller (Printemps du livre de Domessin). Un grand merci à tous…

            Et demain ?

Très vite, nous aurons le 18è Printemps du Livre à Domessin, grâce à l’important travail passionné de Richard Keller. Nous savons que tout se passera bien, tout comme pour le printemps des poètes dans la vallée de l’Arve, grâce à Marijo Thabuis.

Entre temps sera sorti Point à la Ligne n°7 (merci Gérard). Il nous restera à le distribuer.

En mai, en partenariat avec la Municipalité de Seynod, le salon de la francophonie de Seynod sera, sans aucun doute, une très grande réussite, grâce au travail acharné de tous et notamment de Léon Gantelet, Georges Bogey et Jean Travers (S.A.S.) Ce même mois de mai verra la réalisation du salon de Bonneville, dans de nouveaux locaux.

En septembre, au château de Clermont, nous remettrons la Plume d’Or à l’historien Jean Nicolas (remise par M. Leroy-Ladurrie). Cette année, les auteurs réintégreront le rez-de-chaussée du château.

Dès aujourd’hui, envoyez-moi les modifications pour l’annuaire qui sortira (si tout va bien) au printemps 2010. Nous envisageons également une visite du Sénat avec une séance de dédicaces vente à la maison de Savoie à Paris. (Il faudra s’inscrire avant qu’on lance l’opération TGV et hôtel). D’autre part, un « mini salon » pourrait se dérouler le 11 septembre à Annecy dans le cadre du Congrès annuel des Société savantes (affaire à suivre).

 

En conclusion, à l’écoute de tous, il me semble sincèrement que la S.A.S. se porte bien et que son dynamisme lui assure un rayonnement que beaucoup nous envie. Cela n’est possible que grâce à vous tous et plus vous serez nombreux à participer activement, plus elle rayonnera. Si vous avez des idées pour « vendre » nos livres n’hésitez pas à nous en faire part.


Printemps du livre de Domessin 5 avril 2009

                Nous voici donc réuni pour ce 18è Printemps du livre.

Je voudrais tout d’abord remercier chaleureusement Richard Keller ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont cru en la bonne étoile de Richard et qui ont accepté de le suivre dans cette aventure. Car c’est bien une aventure que d’organiser le Printemps du Livre. Je suis sûr que cette journée sera une magnifique réussite. Je voudrais également remercier tout particulièrement monsieur le président du Conseil général de Savoie pour son parrainage et son aide qui nous va droit au cœur, ainsi que tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce partenariat avec la Société des Auteurs Savoyards.

 

                Je voudrais mieux vous faire connaître la Société des Auteurs Savoyards.

Celle-ci a été créée voilà 18 ans et regroupe aujourd’hui près de 140 sociétaires. Elle s’est donnée pour but la promotion du livre, de la lecture et du patrimoine écrit savoyard dans les deux départements. Beaucoup de nos compatriotes, lorsqu’on parle de patrimoine, oublient l’écrit, le filmé ou le photographié.  Il n’est guère aisé de promouvoir l’écrit. Aussi toutes les aides que nous pouvons recevoir des autorités, et surtout des conseils généraux nous sont tout à la fois d’un grand secours et d’un grand réconfort, car elles nous prouvent si besoin était que nous avons raison dans notre démarche.

                   

Pour atteindre ses buts, la S.A.S. s’est donnée différents moyens d’actions.

Nous organisons le Printemps du Livre, salon qui a la particularité d’être itinérant afin d’aller à la rencontre des lecteurs là où personne ne va ; le Salon des écrivains à Bonneville, en mai, en partenariat avec l’université populaire ; le salon du château de Clermont lors des journées du patrimoine.

Nous décernons chaque année la Plume d’or qui récompense un auteur aux écrits nombreux et reconnus. Ainsi l’historienne Elisabeth Hermann, le romancier homme de télévision Jean Bertolino, le philosophe Gilbert Durand, le dramaturge Valère Novarina, la romancière Michèle Tourneur, les historiens Paul Guichonnet et Louis Terreaux pour n’en citer que quelques uns.

Nous publions, à nos frais, les années impaires, la revue Point à la Ligne qui présente les ouvrages des sociétaires sur les deux dernières années. Et les années paires nous publions, grâce à l’appui des conseils généraux, l’Annuaire des Auteurs savoyards, qui présente les auteurs des deux départements même s’ils ne sont pas sociétaires de la S.A.S. Nous aimerions tant, Monsieur le Président, pérenniser cette publication pour nous éviter le stress à chaque publication.

La S.A.S. à généré les Vendredis de Malaz, 6 soirées annuelles avec poésie, musique, conférences etc. à la maison de Malaz à Seynod et le Cercle des Poètes Retrouvés : les poètes s’y retrouvent et organisent, entre autres manifestations, le Printemps des poètes.

Dans un mois, en partenariat avec la mairie de Seynod, qui soit dit en passant nous aide beaucoup,  nous organisons « Le Mai de la Francophonie », où se rencontreront des personnalités du monde entier telles Denise Bombardier du Québec, Hervé Bourges ou encore Mabanckou… ainsi que de nombreux Suisses et Valdotains

                Et puis, nous intervenons gratuitement dans les établissements scolaires, les bibliothèques ou tous autres maisons, qui en font la demande et nous pouvons également faire des conférences ou des débats chaque fois que des bibliothèques ou des associations nous le demande.

                Je crois sincèrement que toutes ces manifestations, publications et interventions montrent bien notre volonté de promouvoir le livre, la lecture et le patrimoine savoyard.

                Je vous remercie tous très chaleureusement et je nous souhaite une magnifique journée.

Heureux salon à tous.

Michel Germain

Président de la SAS


Premier festival de la Francophonie (en mai)

Nous voici tous réunis aujourd’hui pour lancer ce premier Forum de la Francophonie.

Je voudrais tout spécialement vous remercier, vous mesdames et vous messieurs qui avez accepté d’honorer de votre présence, Ô combien importante pour nous tous, cette manifestation. Ce geste nous va droit au cœur.

            Merci à vous M le Ministre, vous monsieur le Préfet et vous chers élus ainsi qu’à vous chers amis auteurs qui avez accepté de venir à notre rencontre. Vous avez tous, sans hésiter, accepté de participer à cette aventure ; et c’est bien d’une aventure qu’il s’agit. Encore merci.

Puis-je également remercier du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui n’ont ménagé ni leur temps, ni leur peine depuis deux années, et plus pour certains, pour faire de ces journées une magnifique réussite : à commencé par Jean Mino, Isabelle Berrod, Georges Bogey, Appoline Charbonneaux, Marie Gaget, Léo Gantelet et Jean Travers et vous chère Françoise, maire de cette ville si culturellement engagée. Un grand merci à vous tous.

 

            Vous êtes comme nous, tous de grands amoureux de la langue française et c’est pour elle que nous sommes là aujourd’hui :

Une si belle langue qui, venue certes des mondes latin et grec, mais qui reflète toutes les contrées du monde où la France fut présente tout au long de son histoire…

Une langue qui nous offre des coquecigrues, des palindromes, des oxymores, des lipogrammes et autres zeugmes… sans oublier les antonymes et tous les « nymes » possibles.

Une langue qui nous permet des acrostiches, des sonnets, des haïkus, voire des sextines, des odes ou des lais… mais aussi des paraboles imagées ou tortueuses…

Une langue forte de mots aux sens et aux sonorités variables. Que pensez en effet de «sept cent sept ascètes, sans sets, issus de Sète, qui reviennent à Sète à sept cent sept pour faire sept sets avec sept cent sept ascètes, sans sets » ? Que dire encore de ces « croisés aux bras croisés qui se sont croisés sous mes croisées ? Se sont-ils bien croisés, ont-ils croisé le fer ou se sont-ils simplement croisés du regard, sans un regard pour mes croisées ? 

 

Une merveilleuse langue que de grands noms de notre littérature ont magnifiquement illustré depuis tant d’années.

Souvenons nous de ces milliers de mots que les temps modernes ont jeté aux oubliettes. Qui  se souvient de crousille, de forlignage, de bellot, de contasserie ou d’hortolaille, ou bien encore de muche ou de vénusté ? Nous en sommes tout affriandés et sans messeoir, nous sommes prêts à nous relasser lorsque notre langue ainsi s’abeausit, cela fut-il à la venvole !

 

            Permettez moi un petit clin d’œil savoyard. Qui se souvient que notre langue fut codifiée en son temps par le Savoyard Claude Favre de Vaugelas, qui en 1567, publia « Remarques sur la langue française utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire » ? Qui sait, également que ce grammairien de renom rédigea les statuts de l’Académie française à la demande du cardinal de Richelieu et que, pour ce faire, il s’inspira grandement de ceux de la Florimontane, académie fondée par son père et Saint-François de Sales entre autres ?

Je sais bien qu’une langue doit vivre, évoluer, mais parfois … Enfin personnellement, je préfère envoyer des courriels que des mels même si ce dernier mot est, parait-il, d’origine française.

Et notre chère langue a besoin qu’on l’aime pour mieux la défendre et la promouvoir. Et pour nous tous, auteurs, n’est-elle pas celle dont les mots soignent nos maux ?

            Je vous remercie d’avoir supporté ce laïus et je vous souhaite tout à la fois un excellent séjour parmi nous et un très heureux salon.

 

Michel GERMAIN

Président de la SAS


Mesdames, messieurs les élus, chers amis,

 

         Nous voilà à nouveau réunis pour ce salon de Bonneville. Mais cette année nous sommes tristes, tristes et plein d’espoir à la fois.

 

Nous sommes tristes car en décembre dernier nous, la Société des Auteurs Savoyards, nous avons perdu un Ami. Tim était et restera un Ami de notre société.

Lorsqu’il a voulu créer ce salon et qu’il nous a demandé notre partenariat, j’ai répondu oui immédiatement, car pour Tim, comme pour nous, lecture, livre et auteurs sont une trilogie qui faut farouchement défendre et promouvoir sans cesse. Tim a non seulement créé ce salon, mais il a réussit à mettre en œuvre une idée qui lui tenait beaucoup à cœur : les échanges entre auteurs. Ainsi des auteurs sont venus de la Méditerranée, du Sud-ouest, de la Bretagne, de la Bourgogne, de Suisse et du Val d’Aoste, entre autres. Et nous leur avons rendu visite, grâce à Tim et à son entêtement à réussir.

Tim était un grand passionné avec qui nous avons eu, tout de suite, d’excellentes relations, car nous poursuivons les mêmes buts. Et lorsqu’il me téléphonait de temps en temps pour me confier ses petits problèmes financiers, je savais qu’il les surmonterait et je lui disais toujours de s’accrocher à cette d’idée des échanges, qui faisait, fait et fera encore longtemps, l’originalité de ce salon.

         J’ai beaucoup apprécié en lui sa droiture, sa gentillesse, sa générosité et son humanisme, tout comme j’avais apprécié chez son père, Félix, le grand résistant qu’il avait été. Deux hommes au service des Hommes.

 

Nous sommes tristes, mais confiants et pleins d’espoirs car nous savons que touts ceux qui ont œuvré avec lui et qui reprennent aujourd’hui le flambeau auront à cœur de faire de ce salon, dans ce magnifique cadre de l’Agora, une très grande réussite pour son créateur, notre Ami Tim Plottier. Merci Tim pour tout ce que tu as fait. Sache que tu resteras toujours avec nous.

Merci à tous.